Une Maison Oubliée

15,90 €

BROCHÉ 

Sandrine Barbier-Lombardy

Malauzat est un petit hameau auvergnat chargé d’histoire. De retour pour l’été dans son village natal, Lucie, jeune journaliste, va apporter son aide à Olivier, Lieutenant de police, sur la mystérieuse disparition de Chloé âgée de 4 ans. Assaillie d’étranges visions, des fantômes du passé aideront Lucie à se rapprocher de la vérité. Prémonition ou esprit vengeur ? Lucie saura-t-elle différencier l’occulte de la réalité et sauver la petite Chloé ?

Fiche technique

Auteur
Sandrine Barbier-Lombardy
Genre
Roman
Nombre de pages
130
Dimension
148x210
ISBN
978-2-38460-014-4
Date de parution
Mai 2022

    

     Premiers éléments en ma possession, ce n’est pas la gendarmerie qui est en charge de cette enquête car les parents, originaires de Malauzat, mais habitants de Riom, ont tout de suite signalé la disparition de la petite au commissariat de leur ville.

     J’ai pu lire dans le quotidien La Montagne, c’est lors d’une fête familiale le dimanche 30 mai 2004, au château de Malauzat, où plus de cinquante personnes étaient réunies chez la vieille Marguerite Simonet, châtelaine qui fêtait son 90ème anniversaire, que la gamine aurait disparu entre seize heures trente et dix-sept heures.

     La mère a commencé à se poser des questions quand le grand frère de Chloé, âgé de neuf ans et son cousin, treize ans, sont revenus du parc en pleurant.

     La môme s’était volatilisée.

     Selon les garçons, elle jouait avec des branches au bord du grand bassin à sec, dont la fontaine était inactive, depuis des années. Eux, étaient occupés à construire une cabane sous les marronniers, puis en appelant sa sœur, le petit Romain avait constaté son absence.

     Bon allez, je suis en retard, le rendez-vous est à neuf heures ce matin à la Brasserie du commerce, à Riom avec Olivier, l’inspecteur en charge du dossier.

     J’enfile ma petite robe noire à volants, saisis mon chapeau afin de cacher mon épaisse tignasse.

     En ce mois de juin, le temps est plutôt très clément, il fait chaud, pas besoin de gilet. Mon sac à main, ma pochette, mon bloc-notes, ah oui et un stylo qui fonctionne.

     En fouillant au fond de mon sac, je trouve un vieux Bic bleu que j’ai tellement bien mâchouillé qu’il ne ressemble à rien. Je griffonne sur un bout d’enveloppe, ça fera l’affaire.

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